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232 Document de Référence 2014

Comptes sociaux au 31 décembre 2014

6

Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels

6.5

Rapport des Commissaires aux Comptes

sur les comptes annuels

Exercice clos le 31 décembre 2014

Aux actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le

31 décembre 2014, sur :

le contrôle des comptes annuels de la société Carrefour, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

la justification de nos appréciations ;

les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces

comptes.

1.

Opinion sur les comptes annuels

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de

diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à

vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes

annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des

comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image

fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

2.

Justification des appréciations

Les estimations comptables concourant à la préparation des comptes ont été réalisées dans l’environnement économique incertain de plusieurs

pays de la zone euro, et en particulier de l’Italie, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en

application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations, et que nous portons

à votre connaissance les éléments suivants :

Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe, les immobilisations incorporelles, composées pour l’essentiel de malis de fusion, dont les perspectives de

rentabilité future ne permettent plus de recouvrer leur valeur nette comptable, font l’objet d’une dépréciation. Celle-ci est déterminée par comparaison

de la valeur nette comptable avec la valeur recouvrable, définie comme la valeur la plus élevée entre la valeur d’utilité et la valeur de marché.

Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe, les titres de participation sont dépréciés au regard de leur valeur de marché ou de leur valeur d’utilité,

celle-ci étant estimée par la société sur la base de la valeur des capitaux propres ou de la projection des flux de trésorerie futurs.

Nos travaux ont consisté à apprécier les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent les calculs des valeurs d’utilité, en particulier les

prévisions de flux de trésorerie établies par la direction de votre société. Nous avons revu les calculs effectués par celle-ci, comparé les estimations

comptables des périodes précédentes avec les réalisations correspondantes et examiné la procédure d’approbation de ces estimations par la

direction. Nous rappelons toutefois que, ces estimations étant fondées sur des prévisions présentant par nature un caractère incertain, les réalisations

pourraient différer, parfois de manière significative, des prévisions.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc

contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.